Payam

Payam

Enfant de : Bakthiar, sa mère.
Genre/Pronoms : Ruhin, mais utilise et préfère les pronoms masculins.
Âge : 34 ans.
Métier : Facteur Messager, coursier, mercenaire, vagabond. Sa principale occupation consiste à transporter des missives et des bouts de vie enrobés en paquets à travers le désert afin que chaque précieux message atteigne son destinataire. En cours de route, il n'est pas rare qu'il s'occupe de menues demandes ou travaux rapides, pour aider, tromper l'ennui ou alourdir sa bourse et pimenter ses repas.
Situation : Fiancé au désert.

Traits :
Payam a une excellente mémoire, vu qu'une bonne partie des messages sont transmis oralement, accompagnés de cadeaux ou d'objets. Il la travaille, comme un outil, en mémorisant des contes ou des chants. ☼ Il sait évidemment faire preuve de grande discrétion et ne divulgue jamais à autrui ce qui ne leur est pas destiné.☼ Mais il reconnaîtra sans honte être curieux en toute candeur et friand de commérages. ☼ Les doyens l'adorent pour ça. ☼ Patient pour les choses qui le méritent, ne pensez pas trouver chez lui un tempérament placide. ☼ Il est bien plus facilement irritable et ronchon qu'on ne le pense. ☼ Solitaire, il s'épuise et s'ennuie facilement des situations sociales trop nombreuses. ☼ Ça ne l'empêche pas de faire route avec des caravanes le temps de quelques jours à quelques semaines selon les embauches de ses services. ☼ De nature plutôt méfiante, Payam reste un interlocuteur attentif et agréable, la plupart du temps, au visage variant du calme peu expressif à une animation franche selon qu'il vous découvre ou vous connaît. ☼ En revanche, il ne mâche pas ses mots. S'il n'a pas l'insulte facile, il saura manier le sarcasme avec aplomb, qu'il vous connaisse ou non. ☼ Et a contrario se montrera intimidé facilement en cas d'avance d'ordre plus intime. Une bonne chose que le rouge ne puisse pas lui monter aux joues. ☼ Illettré balbutiant, il n'a jamais appris à lire et à écrire, du moins pas sous la forme académique qui s'impose de plus en plus depuis le rayonnement de la cité d'Abyad. ☼ Mais ses courses lui ont inculqués quelques bases, et la compréhension qu'il peut exister autant de façon d'écrire, dessiner, fabriquer ou signifier des mots qu'il existe de grain de sable. ☼ Ses occupations lui attirent parfois des ennuis : vols, menaces, colères ou déceptions accusatrices, il a été témoin de beaucoup de petitesses. Heureusement, il n'y accorde pas d'importance. ☼ Les états d'âmes des autres ne sont pas son problème, tant qu'on ne fait pas injure à son intégrité et aux valeurs qui l'animent. ☼ Il possède peu de choses, son mode de vie oblige, mais s’enorgueillit de ses montures, marquées des couleurs de sa tribu. ☼ Il en prendra soin avant toute chose. ☼ Il n'en a eu que deux, une jument alezane, l'ayant accompagné de longues années, et désormais un jeune étalon à la robe noir de nuit. ☼ Il trouve qu'ils sont plutôt bien assortis et l'a baptisé sobrement Soleil, non sans ironie.


Physique :
☾ Taille : 1m69 (1m74 si on compte la corne. /out)
☾ Poids : En accord avec le reste.
☾ Corpulence : Carré des épaules, svelte.
☾ Carnation : Bleu nuit.
☾ Cheveux : Pourpre.
☾ Yeux : Pourpre.
☾ Signes particuliers : Deux cornes s'enroulent derrière ses oreilles, une troisième file de son front jusque derrière son crâne. Un coup de cimeterre lui a laissé une cicatrice sous l'oeil droit, tranché l'oreille et laissé une entaille nette dans sa corne droite. Cette même corne a été brisée et recollée plusieurs fois avec un mélange alchimique mêlé d'or et de sable, selon la tradition de sa tribu natale. Il porte ses cheveux longs en une masse nouée qui lui arrive en bas des reins. De petites cornes, presque comme des écailles vraiment, poussent régulièrement à la base de sa corne frontale avant de tomber d'elles-mêmes après quelques centimètres. Elles sont particulièrement solides.

Description/Histoire

Payam est né de nuit en plein jour, alors que la Lune se rêvait Soleil le temps d'une éclipse de quelques instants. Sa tribu y a vu un signe, sans savoir s'il était bon ou mauvais. D'un commun accord, la caravane entière s'est déplacée, foulant le sable pendant des semaines jusqu'à atteindre la Citadelle. Les raisons de leur venue ont causé plus d'un murmure au sein de la cité. Sa mère y vit la Haute Prêtresse, seule avec Payam. Elle ne confia pas au reste de son clan les échanges entretenus. Même lui, encore à ce jour, ne sait pas ce qu'elles ont pu se dire à son sujet.

Les membres de sa tribu l'appellent plus souvent Soleil Noir que Payam. Les deux concubins de sa mère l'appellent exclusivement ainsi. Elle n'utilise jamais ce surnom.

Il n'est jamais retourné à la Citadelle depuis et évite cette région en règle générale. Il entretient un rapport assez conflictuel et incertain envers Tafukt et Tiziri. Il n'en parlera pas mais c'est cette dualité constante qui est à l'origine de sa perception de lui-même, ruhin. Suspendu entre deux astres, entre deux représentations au monde.


Sa tribu erre principalement dans le Nord-Ouest du désert d'Ahmar, entre les deux langues montagneuses isolant cette région, s'installant parfois dans les contreforts des rocailles. Elle excelle dans l'élevage et le commerce de chevaux. Payam ne jure que par eux pour se déplacer à travers les dunes. Les courses informelles étaient fréquentes entre les jeunes du clan, ou avec les caravanes croisées lors des migrations. Payam savait chevaucher avant de marcher, comme tous les enfants de son peuple, et il ne manque jamais une occasion de participer à ce genre de festivité lorsqu'elle se présente. Le résultat finit bien souvent à son avantage.


Sa corne a été entaillée une première fois par un coup de lame, lors d'une altercation avec des pillards alors qu'il n'était même pas encore un jeune adulte. Elle s'est brisée en des conditions particulièrement désagréables par la suite. Ce sont sa mère et la doyenne de la caravane qui la lui ont recollée, patiemment, pendant des jours. Elle est infiniment fragile depuis et a volé en éclat deux nouvelles fois à date. Il a toujours sur lui un tamis à la bordure finement ciselée, cadeau de l'un de ses oncles, pour lui permettre d'en trier les éclats dans le sable le cas échéant.


Payam chérit son clan mais il ne s'y sent que passager et n'aime pas y rester trop longtemps. Jeune, il se portait souvent volontaire pour suivre les hordes ou les mener paître et s'exercer, quittant la présence de ses semblables des jours durant. Puis il s'est simplement mis à voyager, de plus en plus loin et de plus en plus longtemps. Il est devenu un visage familier dans les tribus voisines, un nom signifiant l'arrivée de nouvelles du désert dans les caravanes les plus reculées. Son rôle de messager s'est construit par hasard mais il en est très satisfait. Il tire une grande fierté de la confiance dont ses frères et sœurs d'Ahmar font preuve en lui confiant ces morceaux d'eux-mêmes, le temps d'une traversée.


Ses voyages le forment chacun un peu plus. Il a appris l'art du sabre auprès de tribus belliqueuses, découvert des secrets d'ingéniosité en suivant les doigts fripés de vieilles couturières ou les mains brûlées par les braises des foyers de cuisine. Toute opportunité est bonne à prendre, arrachant les souvenirs et les échanges comme autant de grains de sable qu'il emporte dans son sillage. Et le désert est, après tout, un amant violent et dangereux. Il n'aura pas pu y survivre sans récolter quelques cicatrices et échecs à ne plus reproduire s'il tient à la vie.

Il n'est pas retourné dans sa région d'origine depuis bien deux ou trois ans, lorsqu'il a dû se procurer une nouvelle monture.


Après une vingtaine d'années à parcourir Ahmar, il sait qu'il n'en a pas encore vu toute son étendue, toutes ses merveilles ni ses horreurs.

Hors RP

Pseudo(s) : PAN
Âge : Stellaire.
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Avatar Source et/ou Artiste :Payam, OC fait maison.