Sans eau, le désert n’est qu’une tombe | Niyusha

Niyusha - نيوشا

Enfant de : Eskandar - اسکندر
 Genre/Pronoms : Utilise le pronom Elle.
 Âge : 32 ans et déjà un paquet de choses à raconter, comme peuvent en démontrer les innombrables cicatrices parcourant son corps.
 Métier : Mercenaire, escorte les caravanes dans le désert et s'occupe des monstres, faisant généralement office de guide. Mais peut offrir ses services à qui en a besoin si c'est dans ses cordes et en accord avec ses principes. Il n'est pas rare de la voir déplacer des caisses lourdes, porter des affaires, faire des emplettes, réparer des objets cassés, etc, pour aider ses semblables, contre une rémunération, qu'elle soit en nature ou à moindre coût, au cas par cas.
 Situation : Célibataire, aussi libre que le vent chaud du désert.

Traits :
 ☼ Serviable ☼ Observatrice ☼ Professionnelle ☼ Honorable ☼ Responsable ☼ Téméraire ☼ Fiable ☼ Enthousiaste ☼ Loyale ☼ Bon vivant ☼ Charismatique ☼ Attentionnée ☼ Débrouillarde ☼ Indépendante ☼ Rancunière

Physique :
 ☾ Taille : 1m83
 ☾ Poids : 91kg en règle générale, mais varie souvent en fonction de ses excursions dans le désert et de la cadence de ses repas.
 ☾ Corpulence : Assez musclée pour botter les fesses de n'importe qui.
 ☾ Carnation : Sa peau est un savant mélange de celle de ses parents, abordant une jolie teinte cuivrée, en plus d'être tannée par le soleil impitoyable du désert.
 ☾ Cheveux : Blonds couleur sable, d'une longueur plus que respectable, pouvant aisément servir de repère à de petits objets peu encombrants. Si l'on ne fait pas attention, on pourrait croire avoir à faire à un chat du désert, vu de dos.
 ☾ Yeux : Un bleu et un vert; est atteinte d'hétérochromie. Encore faut-il que quelqu'un puisse les voir pour les observer.
 ☾ Signes particuliers : Couverte de cicatrices des pieds à la tête. Surtout la tête. Raison pour laquelle elle garde une belle frange qui empêche quiconque de voir complètement son visage. Non pas qu'elle en ait honte ou autre, c'est simplement qu'elles ne sont vraiment pas belles à voir, et croyez-moi, se faire dévisager par tout le monde devient facilement lassant, alors une barrière de cheveux n’est pas de trop pour échapper aux regards inquisiteurs. Et puis ça lui donne un air de lionne avec un peu de mystère, c’est pas si mal. C’est ce qu’on lui dit en tout cas.
 Elle a hérité du sourire de sa mère, ayant un léger espace entre ses deux incisives du haut, que l’on appelle plus communément les dents du bonheur. Et elle ne cache pas son sourire quand quelque chose l’amuse, bien au contraire. Un grain de beauté se trouve sur sa pommette droite, tenant compagnie aux tâches de rousseurs qui font parfois leur apparition de temps à autre sur son visage, en fonction de son exposition au soleil, qu’elle doit cette fois à son père. D’ailleurs, elle ressemble énormément à son père, presque une copie conforme. En modèle plus grand. Et plus costaud.

Description/Histoire

Quand on voit Niyusha, on se demande souvent comment elle a fait pour en arriver là où elle est aujourd’hui. La peau constellée de cicatrices plus grosses les unes que les autres, son visage n’étant pas épargné, le fait qu’elle se cache derrière une frange, ce qui donne envie aux gens de découvrir ce qui se cache derrière, voir les yeux de cette personne qui semble avoir vu et vécu tant de choses en sillonnant le désert… On lui demande de raconter ses aventures, au détour d’une pinte, pour animer la conversation. Elle vous fera le plaisir de vous conter ses victoires sur les dangers du désert, en passant sous silence les sacrifices qu’il aura fallu faire. Personne n’a envie d’entendre la partie la plus réelle de l’histoire, celle où on a failli y passer un bon nombre de fois, malgré tous les préparatifs que l’on a pu faire pour une énième traversée.

Les rumeurs vont bon train, le bouche-à-oreille faisant particulièrement son office, on entend tout un tas de choses sur la mercenaire. Les gens se sont visiblement mis en tête qu’une caravane escortée par l’ahmaratis arriverait toujours à bon port et avec la moindre perte possible. De ce fait, elle est sollicitée avec énormément d’enthousiasme par les marchands pour une traversée du désert. Elle vous dira que l’avantage de travailler avec eux est qu’ils payent bien pour ses services. Et si jamais elle n’est pas disponible à l’instant, elle recommandera un collègue pour la tâche. Sa vie se résume à faire des allers et retours, si bien qu’elle compte généralement sur la gentillesse d’autrui quand vient le moment où elle doit rester en ville ou dans des villages, avant de chercher une chambre dans une auberge. Elle connaît énormément de monde à travers Ahmar, et il n’est pas rare qu’elle croise des connaissances en plein voyage. Le monde semble petit à son échelle.

Cependant, vous ne voyez ici que la façade, la partie émergée de l’iceberg, le tableau final. Vous n’avez pas encore touché à l’ébauche, la partie immergée, la vie qui l’a forgée telle qu’elle est aujourd’hui…

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Niyusha est née lors d’une nuit calme et froide au sein d’un petit village. Le genre de petit village où tout le monde se connaît et où la moindre bêtise est l’affaire de tout le voisinage. C’est peut-être pour ça que certains, dès qu’ils le pouvaient, partaient en pèlerinage à la citadelle et finalement ne remettaient pas les pieds ici. Pour peu que l’on ait envie de grandeur, il est certain que rester dans un petit village n’allait pas mener ceux qui le souhaitent à une vie luxueuse et pleine de richesses. Les enfants étaient souvent en groupe, surveillés par les aînés, pendant que les parents partaient cultiver la terre et s’occuper du bétail. Les parents de Niyusha n’étaient pas originaires du coin, mais ils s’y étaient rapidement fait une place, vivant une vie simple. Son père était un des meilleurs cuisiniers du coin, régalant tout le voisinage avec ses recettes, pendant que sa mère donnait un coup de main dans les tâches où il fallait avoir de la force, comme réparer des objets, porter des sacs de grains, etc.

La jeune ahmaratis a donc passé ses jeunes années avec ses pairs, quand elle n'était pas fourrée dans les pattes de ses parents. Elle ne se souvient presque pas de cette époque. En revanche, elle se souvient très bien de l'évènement marquant de tout le village. Celui où une ahmaratis avec des sabots de caprins vu le jour dans une famille déjà nombreuse. Si les adultes en étaient ravis, certains enfants l'étaient moins, comme les frères et sœurs de cette dernière, car cela sonnait la fin d'une certaine égalité entre eux. Cela ne la concernait pas vraiment, mais elle se retrouva dans une situation particulière quand elle s'occupait de la petite Nimat, qui semblait l'apprécier, vu qu'elles étaient voisines. Du moins jusqu'à ce qu'elle soit emmenée par des prêtres du haut de ses quatre ans, quand Niyusha n'en avait elle-même que neuf. Elle n'a jamais vraiment compris en quoi il était possible pour des prêtres de partir avec un enfant aussi jeune dans le désert, quand les adultes les mettaient en garde contre les dangers qui rampaient et se cachaient dans le sable.

Après cet évènement, la fratrie voisine l'avait en partie prise en grippe, l'appelant bouboule, pour la simple et bonne raison qu'elle avait une corpulence plus forte que la moyenne, du fait qu'elle mangeait très bien avec son père aux cuisines. Cela ne lui faisait pas grand-chose, la cruauté des autres ne l'atteignait pas vraiment. Et quand bien même cela s'avérait blessant, leur en tenir rigueur n'avait pas d'intérêt. Ils étaient simplement jaloux de leur cadette et se vengeaient sur ce qu'ils pouvaient quand leurs parents se pavanaient d'avoir une fille sélectionnée en tant qu'Avatara. Niyusha continua de s'occuper des plus jeunes, appréciant leur compagnie, tout en veillant à ce qu'ils ne s'éclipsent pas pour aller faire des bêtises en dehors du village.

Rien ne notable ne se passa dans la bourgade jusqu'à ses 16 ans, peu de jours avant son anniversaire, avant qu'elle ne choisisse finalement son deuxième nom définitif avant de partir en pèlerinage à la citadelle et de potentiellement revenir, si l'envie y était. Sa mère lui avait montré comment se défendre, étant une ancienne garde d'une des grandes cités du désert, elle avait des bonnes connaissances pour désarmer et maitriser des adversaires. Son père, quant à lui, lui inculqua plutôt des techniques traitre, propres aux voleurs et aux fourbes… Chose qui, encore à ce jour, la fait plisser des yeux de suspicion envers lui. Mais elle ne dira rien, sachant que ce savoir lui a plus d'une fois sauvé la mise contre des adversaires de peu d'honneur ou des bêtes sauvages. Elle avait finalement perdu ses rondeurs juvéniles pour un corps entrainé à l'effort et de l'énergie à revendre.

C'était un jour banal, en quelque sorte. Habituel, même. Elle gardait un œil sur les petits fripons ne cherchant qu'à trouver de nouveaux moyens de se faire remarquer et d'embêter les adultes. Il suffit d'une seconde d'inattention pour qu'au moins un des enfants puisse se soustraire à la surveillance d'une personne. Elle n'était pas distraite, elle n'avait pas vraiment fait preuve de négligence, il s'était tout simplement volatilisé. Fort heureusement, avec les années, chassant souvent quand il fallait de la nourriture supplémentaire, elle savait suivre une piste dans les alentours du village, là où le sable ne formait pas encore des dunes. Elle l'avait retrouvé là, non loin du puits, à s'amuser avec deux autres enfants, qui manquaient eux aussi visiblement à l'appel. La suite se passa très vite. Un chat des sable, fortement affaibli, mais toujours aussi dangereux, voire plus, car blessé, avait les enfants en ligne de mire. Elle ne se rappelle pas de qui a le plus crié ce jour-là. Les enfants ? Le chat du désert qui s'était prit une pierre aiguisée profondément dans un œil ? Ou elle-même quand un coup de patte s'abatis sur son visage, la forçant à continuer de frapper la bête au museau, ne voyant plus que rouge ? Elle avait bien failli y laisser un œil.

Cet évènement retarda le choix de son nom, le temps que ses blessures guérissent. Les enfants avaient eu plus de peur que de mal, ce qui était le principal. La bête, quant à elle, avait été achevée après avoir été retrouvée. Elle n'avait pas pu aller bien loin sans un œil et les babines amochées. Même si c'était en partie sa faute d'avoir perdu de vue les trois enfants, elle fut remerciée par les parents.

Pour pouvoir partir, elle dut attendre ses dix-huit ans, car finalement, sa mère ayant décidé qu'elle aurait tout aussi bien besoin d'un entrainement plus poussé que ce qu'elle lui avait appris auparavant, lui en fit baver tous les jours. Niyusha ne rechignait pas à la tâche, mais sa mère était tellement intransigeante sur la forme et la perfection des mouvements qu'elles ne furent plus en bon terme à l'issue de cette dure préparation. C'est tout naturellement qu'elle choisit le nom de son père, ayant porté celui de sa mère pendant dix-huit années, elle trouvait cela suffisant. De plus, elle était d'autant plus proche de son père que de sa mère. Le pauvre avait fait de son mieux entre les deux têtes de mule à la maison. Sa mère lui fit tout de même un dernier cadeau avant son départ. Un carnet de voyage, à remplir lors de son périple, que Niyusha fourra simplement dans ses affaires, au fond d'un de ses sacs, avant de partir. Elle avait eu aussi le droit à une liste de recettes simples réalisables dans le désert de la part de son paternel.

Partir du village lui a été bénéfique, bien que le voyage ait clairement eu des hauts et des bas. Le désert ne faisait clairement pas de cadeaux pour les malheureux qui n'étaient pas préparés à sa traversée. Outre le fait qu'il fallait aussi faire attention aux groupes de caravanes qui pourraient potentiellement vous être hostile pour certaines raisons. Fort heureusement, elle n'était pas seule pour son périple, il y avait d'autres jeunes adultes qui avaient eux aussi décidé de partir du village, et le pèlerinage était une bonne excuse pour chacun de dire au revoir à ce village. Fort heureusement, chacun arriva à bon port à la citadelle en un seul morceau, et ils purent se recueillir comme ils le souhaitaient. Niyusha n'était pas spécialement aussi pratiquante que certains, disons qu'elle croyait aux dieux, mais elle était simplement sceptique par rapport aux prêtres, d'autant plus qu'elle se souvenait toujours de la petite Nimat qui était bien trop jeune pour partir, à l'époque…

Après avoir finalement fait ce pour quoi ils étaient partis de leur petit village, le groupe se senti pousser des ailes, car la liberté peut potentiellement monter à la tête, surtout quand les anciens ne sont pas là pour vous garder à l’œil et dans le droit chemin avec leur jugement et conseils. Certains se mirent en tête d'aller à la citadelle, pour voir enfin cette fameuse merveille que les voyageurs leur vantaient tant quand ils traversaient le village. En soit, le voyage se passa étonnamment sans anicroches. Fort heureusement, ils avaient quelques camarades qui avaient déjà un peu voyagé avant, donc tout s'était passé sans gros soucis. La citadelle valait vraiment le détour, il fallait le dire. Le groupe se dispersa très rapidement après avoir convenu de se retrouver à un point de rendez-vous quelques jours plus tard, chacun étant libre de faire ce qu'il souhaitait pendant ce laps de temps. Niyusha se contenta de visiter la ville et de penser à ramener quelques souvenirs avec le peu d'argent qu'elle avait eu pour ce pèlerinage de la part de ses parents et prévoir les vivres pour le voyage du retour. Elle en profita pour remplir le fameux carnet de voyage que sa mère lui avait glissé avant de partir. Elle avait bien noirci les pages lors des haltes qu'ils avaient faites, et elle continuerait jusqu'à ce qu'il soit compété.

Elle esquissa certaines choses, mais elle n'était pas spécialement bonne en dessin, le minimum était que c'était ressemblant à la réalité de ce qu'elle voyait. Le jour du rendez-vous arriva vite, mais certains avaient visiblement décidé de rester ici pour finalement essayer d'avoir une autre vie que celle qu'ils menaient au village. Niyusha pouvait facilement les comprendre, même s'il aurait sans doute fallu qu'ils fassent des aux-revoirs plus appropriés à leurs proches, qui attendraient certainement leur retour. Ceux qui voulaient rentrer se concertèrent pour s'organiser au mieux pour le retour, vu qu'il faudrait certainement plus de vivres qu'ils en avaient pris pour l'aller, mais avec moins de personnes, ce n'était pas si compliqué, mettant leurs économies en commun pour s'acheter de quoi survivre pour retourner chez eux. Une fois sûrs qu'ils avaient ce qu'il fallait, ils se mirent en route.

Cependant, rien que ne passe toujours exactement comme prévu dans le désert, chaud et impitoyable. S'ils avaient été épargnés des pires vermines leurs de leurs premières traversées, cela ne voulait pas dire que cette fois serait également le cas. Ils durent faire face à une horde de goules. Étant trop peu nombreux, et surtout, pour la plupart, inexpérimentés en matière de défense contre ce genre de créatures, Niyusha se chargea du plus gros grâce au savoir que sa mère lui avait enseigné, mais elle n'était pas non plus aussi douée qu'elle n'est l'est aujourd'hui, une partie du groupe écopa de blessures plus ou moins graves, et quelques-uns ne purent pas survivre des suites de ce malencontreux incident. Elle obtint plusieurs cicatrices de cette rencontre…

Alors que le groupe était en déroute, limité par leurs blessures et la perte qu'ils avaient subie, ils furent aidés dans leur malheur par une tribu qui s’avéra être leur sauveuse, pour ainsi dire. Ils auraient très bien pu mourir dans le désert sans leur précieuse aide. Ils voyagèrent un temps avec eux, tant qu'ils voyageaient vers une destination commune. Niyusha apprit beaucoup en leur compagnie, devenant un peu plus familière avec le désert et ses pièges mortels. Elle savait déjà reconnaitre les étoiles et potentiellement se repérer, mais pas aussi bien qu'une personne ayant voyagé en les regardant toute sa vie. Les jeunes ahmaratis se séparèrent du groupe à une oasis, alors que le chemin de la maison ne semblait plus très loin.

Leur retour était grandement attendu, mais les retrouvailles furent plus amères que certains l'auraient sans doute voulu. Les survivants qu'ils étaient devenu étaient à la fois accueillis chaudement, mais légèrement laissé pour compte par les familles des éplorés. C'était compréhensible, mais tout de même un peu excessif, car chacun savait ce qu'il encourrait en voyageant dans ces terres arides et dangereuses. Personne n'était épargné. Niyusha profita de son retour pour se reposer correctement, car elle était physiquement et mentalement étrenné après tous ces haut et ses bas. Elle se sentait naturellement responsable de ses pairs, même s'ils étaient pour la plupart plus âgés qu'elle. Ayant grandi en prenant soin des plus jeunes, c'est tout naturellement qu'elle prenait une posture de meneur, et faisait de la protection des autres sa priorité.

Elle serait sans doute restée au village si elle ne le trouvait pas en tout point étouffant. Elle resta un certain temps avec ses parents, leur racontant son périple et ce qu'elle avait vu, mais opta très vite pour repartir dans le désert, malgré le fait que sa dernière expérience ait été assez sombre. Elle fit une petite partie de son voyage en solitaire, avant de tomber sur une caravane manquant de main-d’œuvre suite à une attaque de chats du désert. Elle leur proposa naturellement son aide, qui fut plus que bienvenue. Elle se lia très rapidement d'amitié avec tout le monde, et elle escorta le groupe jusqu'à leur dernière destination. Une des personnes ayant été engagées pour le transport lui proposa de travailler comme escorte de caravane pour gagner sa vie. L'idée ne lui déplu pas, d'autant qu'elle n'avait pas peur de se battre si l'occasion se présentait. Et elle verrait du pays, raison pour laquelle elle était partie, en plus de donner un coup de main à ceux qui en auront besoin. C'était sans doute une bonne occasion à prendre.

C'est ainsi qu'elle devint mercenaire.

Hors RP

Pseudo(s) : Arcanananas
Âge : 25 poussières.
Un commentaire ? J'ai suivi un mouton… (cc Novell)
Avatar Source et/ou Artiste : Niyusha est mon OC, et merci à Novell pour cette commission -en cours mais plus pour longtemps lol- faite aussi rapidos (t'es fifou Krkrkr) et sinon pour plus d'images (TOUJOURS PLUUUUS), j'utilise le picrew de Crowesn.